Convulsions, perte de connaissance: un couple doit une fière chandelle aux bons réflexes des gendarmes français.

La virée en France aurait pu très mal finir. Mais se termine finalement en happy end. Un couple de Lausannois a raconté sa mésaventure dimanche dans les colonnes du «Progrès» pour dire toute sa reconnaissance aux hommes qui ont secouru Madame.

Les faits ont eu lieu le 2 février dernier. Le couple, originaire de Méribel mais établi près de la capitale vaudoise, roulait alors vers Lyon pour participer à une soirée d’anciens élèves. Ils se trouvaient dans l’Ain, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Genève. «Ma femme se plai­gnait de ne pas être en forme, mais quand on a en­tamé la des­cente du col de Ceignes, elle a fait un ma­laise», ra­conte Dominique dans «Le Progrès».

Gendarmes trouvés par hasard

Un malaise qui tourne au calvaire. «Après la sor­tie d’au­to­route de Pont-d’Ain, elle s’est mise à faire des convul­sions. Comme elle était en­core consciente, j’ai pensé avoir le temps d’al­ler jus­qu’à l’hô­pi­tal», note le Lausannois. Il file et tombe sur une voiture de gendarmes au péage de Châ­teau-Gaillard. Il leur demande s’ils peuvent lui ouvrir la route jusqu’à l’hôpital le plus proche. Ils ont fait beaucoup mieux.

«Ils sont venus voir ma femme tout de suite. Et quand ils sont mon­tés à bord, elle a perdu connais­sance.» C’est là que la ra­pi­dité d’in­ter­ven­tion des mi­li­taires réservistes a tout changé, écrit le quotidien français. L’un parvient à la faire revenir à elle. «Ils l’ont sor­tie de la voi­ture, l’ont cou­chée par terre dans la neige. Pour la ré­chauf­fer, nous l’avons cou­verte avec nos vestes. Et le plus jeune des trois gendarmes a eu les bons gestes pour la ré­ani­mer», explique son mari.

Elle n’a aucun souvenir

Son épouse a en­suite été trans­por­tée par les pom­piers à l’hô­pi­tal d’Am­bé­rieu-en-Bu­gey, où elle a été prise en charge et passé les examens d’usage. «Tout le monde a vrai­ment été chouette. Des gendarmes sont même pas­sés à l’hô­pi­tal dans la nuit pour voir si elle était sau­vée. J’ai trouvé cela hu­main, at­ten­tionné», témoigne son époux.

Le lendemain en fin de matinée, le couple a pu reprendre la route. Madame ne se souvenait de rien. Ils se sont rendus à la gendarmerie «pour re­mer­cier ceux qui l’ont sau­vée et pour qu’elle puisse mettre un vi­sage sur celui à qui elle doit la vie», relate le Lausannois. Les «héros» n’étaient pas présents. Mais «si ces gendarmes n’avaient pas été là, la soi­rée ne se se­rait peut-être pas ter­mi­née comme ça», tient encore à souligner Dominique.

Source: lematin.ch / Crédit photo: © D.R.