Le 10 mars, vers 6 h 45 (heure locale), un Boeing 737-800 de l’Ethiopian Airlines, assurant la liaison entre l’Éthiopie et le Kenya, s’écrase. Les 157 passagers et membres de l’équipage, dont neuf ressortissants français, périssent dans l’accident. La section de recherches de la gendarmerie des transports aériens et l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) ont été co-saisies à la suite de l’ouverture d’une enquête en France par le parquet de Paris.

Le vol ET302 de l’Ethiopian Airlines, assurant la liaison entre Addis-Abeda et Nairobi, le 10 mars, disparaît des écrans radars quelques minutes après son décollage. L’aéronef, un Boeing 737-800 MAX, quasi neuf, s’est écrasé près de Debre Zeit, en Éthiopie, ne laissant aucun survivant parmi les 149 passagers, dont 9 Français, et les huit membres de l’équipage.

Le Centre de crise et de soutien (CDCS) est immédiatement ouvert au ministère des Affaires étrangères pour aviser les familles des disparus et ouvrir une cellule d’aide psychologique.

Le parquet de Paris, pôle santé et accident collectif, ouvre une enquête, saisissant la gendarmerie nationale, et plus particulièrement, par subdélégation, la Section de recherches de la gendarmerie des transports aériens (SRTA) et l’IRCGN.

Le directeur d’enquête de la SRTA transmet au parquet de Paris, dès le 12 mars, une liste de questions relatives aux différents protocoles concernant l’équipage, l’aéronef, le fret, les passagers afin de procéder à une décision d’entraide pénale internationale.

De son côté, l’unité d’investigations et d’identification de l’IRCGN met en place la cellule ante mortem de l’UGIVC (Unité gendarmerie identification des victimes catastrophes), dont les équipes ont pour mission de s’entretenir avec les familles des victimes et d’obtenir les éléments de comparaison ADM dans le cadre des opérations ante mortem.

Source: GENDCOM / Crédit photo: © D.R.