Dans un avis rendu mercredi 10 octobre 2018, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) indique que les données récentes sur l’exposition aux UV artificiels émis par les cabines de bronzage confirment que le risque de cancer associé aux UV de ces appareils de bronzage est avéré.
Les cabines de bronzage émettent des rayonnements à forte intensité qui équivalent à l’exposition à un soleil tropical. Ces doses d’ultraviolets se cumulant à celles reçues naturellement, elles provoquent des dommages de l’ADN. L’exposition aux UV artificiels entraîne aussi d’autres effets comme notamment le vieillissement accéléré de la peau. Enfin, cette exposition aux UV artificiels ne prépare pas la peau à l’exposition solaire, ne protège pas contre les coups de soleil et ne permet pas un apport significatif de vitamine D.
Par conséquent, l’Agence rappelle la dangerosité du bronzage artificiel et recommande de ne pas s’exposer aux UV artificiels. L’Agence demande également aux pouvoirs publics de prendre les mesures nécessaires pour faire cesser l’exposition de la population aux UV artificiels émis par les cabines de bronzage à des fins esthétiques.
À savoir :
En 2014 déjà, l’Anses indiquait que les personnes ayant eu recours au moins une fois aux cabines de bronzage avant l’âge de 35 ans augmentaient de 59 % le risque de développer un mélanome cutané. Par ailleurs, il a été estimé que 43 % des cas de mélanomes chez les jeunes pouvaient être attribués à une utilisation des cabines de bronzage avant l’âge de 30 ans.
Source: service-public.fr / Crédit photo: © D.R.