Dans une interview accordée au Sirpa, Jacques Dallest, procureur général près la cour d’appel de Grenoble, évoque sa carrière d’auteur et revient également sur ses relations professionnelles avec les gendarmes.
Depuis une trentaine d’années, Jacques Dallest a su se faire un nom dans le monde judiciaire. Ancien juge d’instruction, magistrat, procureur général près la cour d’appel de Grenoble, il a travaillé en Corse ou encore à Marseille… Sa carrière est ponctuée d’affaires sordides, d’assassinats, de tragédies, qui ont bouleversé la France.
En 2016, il a publié « Mes homicides, un procureur face au crime », recensant un bon nombre de ses dossiers afin de les partager avec les Français. Comme il le souligne : « Chaque citoyen peut être appelé à être juré en cour d’Assises. » Une bonne raison pour ce grand nom de la magistrature d’expliquer son métier. De le « rendre humain ».
Dans une interview accordée au Sirpa, il revient également sur ses relations professionnelles avec des gendarmes, et ce dès le début de sa carrière en Corse. Il parle du dévouement de ces enquêteurs et revient sur une affaire emblématique.
« Mes homicides, un procureur face au crime », par Jacques Dallest. (Robert Laffont, 2015 – Pocket, 2016).