Porté depuis fin 2018 par l’association reconnue d’utilité publique « Ultra-Parcours Blessé Militaire » et la société « O.P.S – Crossops », le projet « Résilience opérationnels blessés » a pour vocation de soutenir la communauté des opérationnels blessés des différentes armées. Le défi 2019, dont le départ sera donné le 11 septembre prochain, consistera à traverser la Death Valley du nord au sud.
« Résilience opérationnels blessés » a pour objectif d’apporter un soutien aux militaires blessés, tout en sensibilisant l’opinion publique à leur condition et à celle de leurs proches.
Ce projet a aussi pour but de contribuer à l’amélioration de la prise en charge des blessés et de leur démontrer que, malgré leur handicap, ils peuvent toujours servir leur pays, notamment en faisant bénéficier les militaires d’active de leur expérience.
Afin de faire rayonner cette initiative, un thème de travail sera mis en lumière chaque année à travers la réalisation d’un défi exceptionnel, organisé sur un continent différent à chaque fois.
Septembre 2019 : 270 km en 13 jours à travers la Death Valley
Cette année, le défi de « Résilience opérationnels blessés » conduira une équipe de six opérationnels blessés en service, emmenée par le sergent Vincent Dorival, qui a inspiré le projet, à travers la Death Valley, aux États-Unis, pour un parcours de 270 km en treize jours, soit l’équivalent d’un semi-marathon par jour. Un défi à la fois physique et mental !
L’objectif : mettre en avant le sujet de la transfusion sanguine et aider de manière concrète le service de santé des Armées.
Le départ de ce défi sera donné le 11 septembre prochain, à l’issue d’une cérémonie franco-américaine de commémoration des attentats du 11 septembre 2001.
Des opérationnels blessés de toutes les armées et de la gendarmerie
Les opérationnels blessés composant l’équipe qui relèvera ce défi de taille, représentent les différentes armées, directions et services. Autour du sergent Vincent Dorival, qui effectuera la traversée en fauteuil roulant, seront ainsi réunis le major Bruno T. (gendarmerie nationale – GIGN) ; le major Éric P. (marine nationale – commando Hubert) ; l’adjudant Ludovic M. (service de santé des armées) ; le sergent Cédric G. (armée de l’Air – CPA 10) ; le caporal-chef Adrien M. (armée de Terre – 13e RDP) et le caporal Olivier R. (Légion étrangère – 2e REP).
Essentiels à la réussite de cette épreuve, l’accompagnement et le soutien de l’équipe seront assurés par huit intervenants bénévoles spécialisés dans différents domaines : préparation, organisation, logistique, sanitaire, communication…
Les quinze membres de l’équipe bénéficient d’une préparation physique et mentale encadrée par les instructeurs de la Team CROSSOPS, dont l’un des temps forts sera un stage de mise en condition opérationnelle qui se déroulera en Corse au cours de l’été.
Un homme à l’origine du projet
Le sergent Vincent Dorival était militaire de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), quand il a été victime d’un grave accident de la route en 2001 qui l’a rendu tétraplégique. Après huit ans de rééducation, c’est grâce au sport qu’il est parvenu à se reconstruire, avant d’intégrer le Cercle sportif de l’institution nationale des invalides (CSINI), lieu dédié à la reconstruction et la réinsertion par le sport des personnes en situation de handicap et militaires blessés.
Depuis, le sergent Dorival s’est particulièrement distingué à travers un palmarès sportif impressionnant au lancer de poids et de disque, sur différents championnats de France et d’Europe handisports. La capacité d’accomplir de telles performances l’a conduit à imaginer le projet « Ultra-Parcours Blessé Militaire », dédié à l’accomplissement d’exploits sportifs en solitaire, afin d’être le seul déterminant de ses réussites et échecs, en laissant s’exprimer « sa volonté de ne rien lâcher. »
Il enchaîne alors les performances exceptionnelles et devient le premier assimilé tétraplégique à parcourir les 167 km de la marche militaire de Nimègue (Pays-Bas) en 2015 et les 100 km de Millau en 2016, à participer au cross du Grand Bara (Djibouti), en 2015, 2016 et 2017, ou encore à traverser le parc salin de Camargue lors du Grand raid de Camargue en 2017. En 2018, il participe aussi à la No finish line de Paris, où il parcourt 150 km.
Désirant parallèlement poursuivre son engagement militaire au service de la France, Vincent Dorival a réintégré la BSPP en 2013, en qualité de sous-officier de réserve citoyenne, référent pour la mission handicap. Il intervient également régulièrement au profit du Centre de transfusion sanguine des armées (CTSA). Enfin, en 2018, il crée l’association reconnue d’utilité publique «Ultra-Parcours Blessé Militaire», dont il est le président en exercice.
Si vous souhaitez apporter votre soutien aux actions menées par le Centre de Transfusion Sanguine des Armées, retrouvez la cagnotte permettant de recueillir vos dons jusqu’au 27 septembre, en cliquant ici.
Source: gendinfo.fr / Crédit photo: © D.R.