La direction générale de la gendarmerie nationale et le ministère de la Justice ont signé un accord-cadre de partenariat relatif à l’accueil de personnes condamnées à une peine de Travail d’intérêt général (TIG) au sein de la gendarmerie.
Redonner du sens à la peine et renforcer son efficacité est une volonté du président de la République qui, le 6 mars 2018, devant l’École nationale de l’administration pénitentiaire, a exprimé son souhait de faire du Travail d’intérêt général (TIG) une peine significative.
À cette fin, une Agence nationale du travail d’intérêt général (ANTIG) a été créée. Une plate-forme numérique facilitant les démarches et les échanges entre les magistrats, les Services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP) et les organismes d’accueil est également en cours de déploiement.
La gendarmerie va donc poursuivre et accroître son engagement en ce sens (327 postes de TIG sont déjà effectifs en gendarmerie).
Les personnes condamnées à des TIG, placées sous la responsabilité de la gendarmerie, concourent de façon directe à l’exécution de tâches diverses de soutien non opérationnel et de casernement. De façon concomitante, cet emploi au contact des militaires de la gendarmerie participe à leur réinsertion sociale et à la prévention de la récidive.
Afin de concrétiser cette démarche, le directeur général de la gendarmerie nationale et la garde des Sceaux ont signé, le 12 novembre dernier, un accord-cadre de partenariat destiné à promouvoir l’accueil de personnes condamnées à des TIG en gendarmerie.