À la suite de la grave pollution aux hydrocarbures, constatée le 11 juin dernier, à l’est de la Corse, la Brigade de recherches (B.R.) de la Gendarmerie maritime (GMAR) Méditerranée poursuit ses investigations pour identifier le navire responsable de ce dégazage.
La Brigade de recherches (B.R.) de la Gendarmerie maritime (GMAR) Méditerranée a été engagée, samedi 12 juin, par le commandant de groupement, le colonel Jean-Guillaume Remy, après la constatation d’une pollution en mer par un avion de la Marine nationale en exercice. Parallèlement aux opérations menées par la préfecture maritime pour arrêter cette pollution et l’empêcher d’atteindre les rivages de la Corse, la B.R. a été chargée du volet judiciaire.
« Notre premier objectif est de déterminer la zone où a eu lieu la pollution, en fonction de son emplacement actuel, de la nature du carburant, des courants et des vents des jours précédents, explique l’adjudant-chef (ADC) Olivier, qui commande la brigade. C’est ce qu’on appelle une dérive à rebours. À partir de ces informations, on identifiera les navires qui sont passés dans cette zone. Étant donné l’importance du dégazage, il s’agit soit d’un cargo, soit d’un ferry, des navires qui ont l’obligation d’être localisés en permanence par un système GPS. »
D’importants moyens ont été mis en œuvre. La Brigade nautique (B.N.) de Bastia a été engagée pour effectuer les prélèvements d’hydrocarbures nécessaires à cette enquête. Les militaires de la Brigade de gendarmerie maritime (BGMAR) P610 d’Ajaccio ont géré les prélèvements sur site, ainsi que la surveillance en mer et aérienne. Ils ont également coordonné le renfort de la gendarmerie départementale en Corse.
De plus, la B.R a reçu l’appui permanent de la Cellule d’évaluation des menaces et analyse sûreté (CEMAS) du Groupement de gendarmerie maritime Méditerranée pour l’analyse des routes suivies par les navires et leurs caractéristiques complètes.