Mardi 19 décembre, à la Direction générale de la gendarmerie nationale, à Issy-les-Moulineaux, les officiers-élèves OCTA (Officier du corps technique et administratif) des 1er et 2e groupements, promotion Connétable Bertrand Du Guesclin, de l’École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) ont célébré leur saint patron, Saint Ambroise. Un moment de cohésion et de camaraderie, et l’occasion de mettre en valeur un corps indispensable au bon fonctionnement de la gendarmerie.
Tous les gendarmes connaissent Sainte Geneviève, « patronne des gendarmes français, gardiens de l’ordre public », mais rares sont ceux qui connaissent Saint Ambroise, « patron du soutien et des corps techniques et administratifs des Armées ». Né en 339 à Augusta Treverorum dans l’Empire romain (aujourd’hui Trèves, en Allemagne), mort le 4 avril 397 à Milan, il a notamment été choisi comme évêque de Milan, et s’est distingué par sa sagesse, sa pédagogie et son autorité d’administrateur. Raison pour laquelle les corps administratifs militaires l’ont choisi en tant que saint protecteur.
Chaque année, l’École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) célèbre donc la Saint Ambroise. Pour l’édition 2023, ce mardi 19 décembre, les officiers-élèves OCTA des 1er et 2e groupements, promotion Connétable Bertrand Du Guesclin, ont souhaité sortir des murs de l’école et se déplacer à la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), afin de rayonner, et surtout de permettre à d’autres officiers de participer à cette cérémonie, qui a commencé par l’entonnement du chant des officiers du CTA qui contient ces vers : « Ils sont là quand sous les balles, les obus, leurs camarades s’en vont croiser le fer ». Des animations et ateliers, dont un escape game, étaient organisés toute la matinée sur différents thèmes (tir, sport, culture générale, immobilier, finances, logistique, mécanique, armurerie).
Cette célébration, moment de cohésion et de camaraderie, a donc été l’occasion de mettre à l’honneur les officiers et sous-officiers qui composent ce corps, « plus que jamais au cœur du fonctionnement de la gendarmerie », a indiqué le général de corps d’armée André Petillot, major général de la gendarmerie nationale. « Dans un environnement de plus en plus exigeant, ce corps est absolument essentiel par sa grande disponibilité, en tout lieu, en tout temps et en toutes circonstances », a-t-il ajouté, avant de noter que, si l’Institution a célébré, cette année, les 40 ans de la présence des femmes sous-officiers en gendarmerie, elles étaient présentes dans les corps de soutien et administratifs depuis 1979, soit 45 ans.
« Nous ne saurions pas fonctionner sans eux, a souligné le général Laurent Bitouzet, commandant de l’EOGN. Ils ont fait leurs preuves de résilience et de robustesse, lors des différentes crises, en métropole comme en outre-mer. Ces savoir-faire de logisticien et de technicien sont reconnus et appréciés. »
Le général Bitouzet a rappelé que la formation des OCTA avait largement évolué depuis 20 ans, qu’ils passaient désormais deux ans à l’EOGN et suivaient la même formation tactique, dans la formation militaire initiale, que les officiers de gendarmerie, avec davantage de mises en situation opérationnelle et de commandement. Ils suivront d’ailleurs, au mois de mai prochain, trois semaines de stage dans les écoles de sous-officiers de gendarmerie, pour pratiquer le commandement, et participeront au prochain exercice Midnight Express, les 3, 4 et 5 mai 2024, qui rassemblera plus de 800 gendarmes, et auquel prendront part également des élèves de l’École des commissaires des armées (ECA).
En conclusion de son propos, le général André Petillot a opportunément cité Sun Tzu, dans l’Art de la Guerre : « La ligne qui sépare l’ordre du désordre se nomme la logistique ». Et d’ajouter : « Vous êtes cette ligne ! »
Source: gendinfo.fr