Vous vous demandez sûrement « pourquoi sainte-Geneviève est-elle la patronne des gendarmes ? »


Elle a su défendre la cité parisienne face à l’invasion des Huns en 451, puis celle de Childéric Ier, tout en maintenant l’ordre au sein de la capitale. En 1962, le Pape Jean XXIII désigne la sainte comme la patronne de la Gendarmerie nationale.

Née vers 422 à Nanterre, « Genovefa » (en latin) est une jeune bergère qui reçoit de l’évêque de Paris, à l’âge de 15 ans, le voile des vierges et se consacre au Seigneur. Elle entretient de bonnes relations avec le roi Clovis et la reine Clotilde, dès 481.
Elle décède le 3 janvier 512 (bien que la lumière n’ait point été faite sur les dates exactes, le doute nous habite). Sa mémoire est saluée deux fois par an, le 3 janvier, mais également le 26 novembre…

« Mais pourquoi deux dates ? » 

Le 26 novembre, nous commémorons le « Miracle des Ardents ». En 1130, alors qu’une maladie provoquée par l’ergot de seigle décime quelques 14000 personnes à Paris, une centaine de malades effleurent la châsse de la sainte et sont instantanément guéris, à l’exception de trois incrédules. Le Pape Innocent II reconnaît ces faits comme un miracle et attribue cette date à Sainte-Geneviève.

Attention toutefois, notre patronne a une homonyme bretonne : Sainte-Geneviève de Loqueffret, à ne pas confondre donc. 

Source: Facebook de la Délégation au patrimoine de la Gendarmerie / Crédit photo: © D.R.