Le gendarme Régis Descamps, de l’escadron de gendarmerie mobile 26/6 de Gap, se lance dès aujourd’hui dans une nouvelle aventure sur les routes de France. Du 21 au 30 mars prochain, accompagné du maréchal des logis-chef Sylvain Sannier, qui lui sera à vélo, il va parcourir 1 000 kilomètres à pied entre Gap, dans les Hautes-Alpes et Achicourt, dans le Pas-de-Calais, au profit d’enfants atteints de maladies orphelines ou d’un handicap, ainsi que de deux associations.

Le gendarme Régis Descamps, de l’escadron de gendarmerie mobile 26/6 de Gap (05), s’est lancé un nouveau défi : rallier Gap, dans les Hautes-Alpes, à Achicourt, dans le Pas-de-Calais, soit 1 000 km à pied sur les routes de France, en passant, entre autres, par Grenoble, Lyon, Mâcon, Châteauneuf-sur-Loire, Pithiviers, Issy-les-Moulineaux et Paris intra-muros, avant de remonter le long de l’autoroute A1 pour enfin arriver à destination, le 30 mars, en fin de matinée.

Il est accompagné, cette année encore, dans cette aventure, par le maréchal des logis-chef Sylvain Sannier, du peloton de surveillance et d’intervention de gendarmerie d’Istres (13), qui le suivra à vélo. Tous deux ont quitté Gap ce matin pour 10 jours d’effort.

L’épouse du gendarme Descamps, Aurélie, les rejoindra sur le parcours pour assurer une partie de la logistique.

Action de soutien au profit des maladies orphelines

Il ne s’agit pas simplement d’un challenge sportif, mais d’une véritable action de communication et de soutien au profit des enfants atteints de maladies orphelines ou d’un handicap, ainsi que de deux associations : Syndrome Williams France et Gendarmes de cœur, dont le gendarme Descamps est récemment devenu délégué régional.

Cette aventure, baptisée Jeteprêtemesjambes, ne date pas d’hier. Elle est née à Limoges, en 2014, avec deux petites filles, Pauline et Clara. Aujourd’hui, « jepretemesjambes » regroupe 12 enfants. Trois d’entre eux seront plus particulièrement mis à l’honneur lors de cette course : Evann, emporté par la maladie au mois de septembre 2017, à l’âge de 7 ans, mais aussi Sofia, 3 ans et demi, et Sacha, 4 ans et demi, atteints du syndrome de Williams Beren.

Sa méthode est simple : pendant toute la durée du trajet, courir avec une bannière, un drapeau ou un tee-shirt d’enfant avec sa photo, son prénom et sa maladie.

« L’élément est positionné sur mon sac à dos et sur le chariot de course. Il devient alors un outil de communication. Cela éveille la curiosité des gens et les incite à venir discuter, poser des questions et comprendre pourquoi je cours, explique le gendarme.

Une ligne téléphonique pour les contacter

« L’objectif est de faire entendre, à l’aide des courses, qu’il y a dans notre entourage familial, professionnel ou simplement de voisinage, des enfants malades. Et qu’il y a des familles, des frères et sœurs, qui se trouvent parfois isolés, dans l’oubli et l’indifférence. Le but n’est pas de pleurer sur une situation, mais de s’intéresser simplement aux gens quotidiennement, de communiquer, d’échanger pour qu’ils sortent de cet isolement. Il n’est pas toujours simple de parler de la maladie ou d’échanger sur le handicap et plus encore de l’accepter quand il s’agit de votre enfant », confie le militaire

Ce dernier vient d’ailleurs d’ouvrir une ligne téléphonique (06 62 65 37 11) afin de fixer des rendez-vous avec les personnes qui souhaitent accompagner son trio de choc dans l’aventure et partager quelques pas, quelques foulées ou tout simplement discuter lors du périple.

« L’aventure ne cesse de grandir. Nous allons rencontrer plusieurs familles et enfants tout au long de la course. »

Source: GENDCOM / Crédit photo: © D.R.