Le festival de musique électronique « Tomorrowland Winter » s’est tenu du 9 au 16 mars, à l’Alpe d’Huez, rassemblant plus de 25 000 festivaliers. Pour assurer la sécurisation de cet événement, plus de 150 gendarmes ont été mobilisés, apportant une présence rassurante et dissuasive.
Pour la première fois, le « Tomorrowland », le plus grand festival électro du monde, créé en Belgique il y a une quinzaine d’années, a proposé sa version hivernale intitulée « Tomorrowland Winter », à l’Alpe d’Huez, en France.
Au total, plus de 25 000 festivaliers, de 94 nationalités différentes, s’étaient donné rendez-vous pour vivre cette première expérience.
La sécurisation de l’événement a nécessité un fort engagement des militaires du groupement de gendarmerie départementale de l’Isère, renforcés par deux pelotons de gendarmerie mobile.
Pas moins de 150 gendarmes ont ainsi assuré, durant toute la semaine, la sécurité de ce premier festival hors norme en montagne, du pied de la station au sommet à plus de 3 000 mètres d’altitude.
Leur mission : prévenir tout accident et lutter contre les types de délinquance, comme les vols, les trafics de stupéfiants, mais aussi les délits routiers.
Une visibilité importante dès l’arrivée des festivaliers
Toute la journée du samedi 9 mars, les militaires du groupement de l’Isère ont procédé au contrôle des flux des transports en commun dès la descente de l’avion à l’aéroport de Saint-Étienne-de-Saint Geoirs jusqu’à Bourg d’Oisans, avant d’emprunter la montée à Huez.
Des infractions à la législation sur les stupéfiants ont ainsi été relevées grâce à l’action combinée des militaires de la compagnie de la Mure, de l’escadron départemental de sécurité routière, des équipes cynophiles, du poste provisoire hivernal d’Huez, des gendarmes de l’escadron de gendarmerie mobile 21/5 de Chambéry et d’un peloton de gendarmerie de montagne de circonstance.
Sécuriser les scènes
Le peloton de gendarmerie mobile de montagne de Chambéry a notamment assuré, en lien avec les agents de sécurité privée, la sécurisation des trois scènes d’altitude situées au Pic Blanc (3 300 m), à la Folie Douce (2 300 m) et à Chantebrise (2 100 m), en effectuant des patrouilles à ski.
Un moyen leur permettant d’intervenir rapidement en cas de rixes, de collisions sur les pistes après la fermeture des scènes à 17 heures ou encore d’attaque terroriste.
Ils sont notamment intervenus le 11 mars, à la suite de la fermeture totale du domaine skiable, en raison des conditions météorologiques difficiles, afin de participer à l’évacuation et à la mise en sécurité de 150 skieurs bloqués.
Livreurs, festivaliers et résidents se partagent une route
Au-delà de la sécurisation des scènes, de la gestion des rixes et des infractions à la législation sur les stupéfiants, les gendarmes, en lien avec le conseil départemental, la municipalité et l’organisateur du festival, ont assuré une importante manœuvre des flux.
En effet, 150 bus ont acheminé l’ensemble des festivaliers vers les stations des Grandes Rousses, assurant également au quotidien les liaisons inter-stations.
L’objectif des militaires était de libérer rapidement l’unique axe de liaison, une opération d’autant plus sécurisée lorsque la neige s’est invitée…
Les gendarmes au cœur de l’action
Sur les pistes, comme au milieu des scènes de spectacle, les gendarmes ont assuré la sécurité de cet événement hors norme. Vivez leur quotidien à travers de l’immersion d’un journaliste du Dauphiné Libéré à leurs côtés.