Après 30 heures de négociation, les gendarmes ont mis fin, cette nuit, à une prise d’otage dans une maison d’Esparron, dans le Var. Depuis mercredi soir, un homme était retranché avec sa fille âgée de trois ans.

C’est l’assaut donné par les militaires du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) qui a permis d’appréhender un homme tenant en otage, depuis mercredi soir, sa fille de trois ans.

Cet homme de 40 ans était retranché avec des fusils de chasse, dans la maison de sa mère à Esparron, à une soixantaine de kilomètres de Draguignan.

Suite à un appel téléphonique, les gendarmes avaient été appelés sur place, mercredi en début d’après midi, pour intervenir au domicile de cet homme. Il présentait des « signes de troubles du comportement », selon le procureur de Draguignan Patrice Camberou.

Au moment de sa prise en charge par les pompiers afin d’envisager son admission à l’hôpital, l’individu leur a soudainement faussé compagnie. Il s’est alors enfermé avec sa fille à proximité, dans le domicile de sa mère, en menaçant les gendarmes. Présentes dans l’habitation, la mère du forcené et sa sœur ont pu quitter les lieux à l’aide des gendarmes.

La situation a alors conduit au déploiement du peloton spécialisé de protection de la gendarmerie de Cadarache, les négociateurs régionaux de crise, l’antenne GIGN d’Orange (84) et le GIGN. Toutes les tentatives pour lui faire entendre raison se sont soldées par un échec.

Craignant pour la sécurité de l’enfant et de cet homme, les hommes du GIGN, ont alors décidé d’intervenir, le 10 janvier 2020, vers 0 heure 20. Le mis en cause a fait usage d’un fusil en direction de la colonne d’assaut sans faire de blessé.

L’homme a été interpellé et placé en garde à vue. L’enfant a été récupérée saine et sauve et remise à sa mère.

Dans un tweet, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a rendu hommage à « l’action déterminante du GIGN ».