Présidée par le directeur général de la gendarmerie nationale, la cérémonie d’adieu aux armes du général Jean-Marc Loubès, inspecteur général des armées – gendarmerie, s’est déroulée lundi 3 février dernier au quartier des Célestins, à Paris.
Après quarante années d’engagement dévoué à la France, à ses forces armées et plus particulièrement à la gendarmerie, le général d’armée Jean-Marc Loubès a fait ses adieux aux armes au cours d’une cérémonie militaire au quartier des Célestins, en présence des autorités administratives, judiciaires et militaires nationales.
Commandeur dans l’ordre de la Légion d’Honneur et dans l’ordre national du Mérite, le général d’armée Jean-Marc Loubès s’est vu décerner la médaille de la gendarmerie.
Il sera admis dans la deuxième section des officiers généraux à compter du 1er mars 2020.
Au cours de sa carrière, après avoir commandé un peloton à l’escadron de gendarmerie mobile de Gap, puis le peloton de gendarmerie de haute montagne de Briançon, le général Loubès a exercé de nombreux commandements territoriaux en gendarmerie : compagnie de Chamonix, groupement de Vendée, région zonale de défense et de sécurité d’Île-de-France.
Il a également servi dans le domaine des télécommunications et informatique, portant personnellement plusieurs projets stratégiques, dont le programme de « bureautique brigade » (BB2000).
À travers l’exercice de fonctions sensibles au sein du cabinet du ministre de l’Intérieur, puis celui du Premier ministre et, enfin, de chef de cabinet du DGGN, il a contribué à une intégration réussie de la gendarmerie au ministère de l’Intérieur et à la valorisation des capacités de la gendarmerie dans la mise en œuvre des politiques publiques.
Comme directeur de l’École des officiers de la gendarmerie nationale, le général d’armée Loubès s’est employé à transmettre un socle de valeurs, tout en suscitant une réflexion approfondie sur la dimension cardinale du commandement.
En qualité d’inspecteur général des armées, il a conseillé la ministre des Armées et puisé dans ses quarante années d’expérience pour jouer ce rôle indispensable de médiateur et de tiers de confiance chargé, en toute objectivité, du réexamen de certaines situations individuelles.
Comme l’a rappelé le directeur général, « par son action résolue et sa grande connaissance de l’Institution, le général Loubès laissera une empreinte profonde, qui marquera intensément celles et ceux qui l’ont côtoyé au long de près de quarante années d’une carrière d’action, d’engagement et de service. »