Le 28 janvier dernier, en Seine-et-Marne, les gendarmes de la section de recherches de Paris et de la brigade de recherches de Coulommiers ont procédé à l’interpellation de six personnes impliquées dans une affaire mêlant séquestration, violences avec arme et prostitution de mineures.
En quelques heures, son rendez-vous d’un soir a tourné au cauchemar… En novembre 2019, un homme contacte une prostituée sur internet. Il la reçoit chez lui et lui confie détenir de l’argent liquide. Quelques heures plus tard, celle-ci revient avec une autre prostituée, mais le client va très vite déchanter, car les deux jeunes femmes ne sont pas venues seules. Trois hommes encagoulés les accompagnent et ligotent la victime, après l’avoir menacée avec une arme de poing et un conteneur lacrymogène. Au passage, ils dérobent 1 000 euros, des téléphones portables et un ordinateur se trouvant dans l’habitation.
L’enquête est confiée aux gendarmes de la Section de recherches (S.R.) de Paris et de la Brigade de recherches (B.R.) de Coulommiers. Rapidement, les investigations permettent d’identifier l’équipe de malfaiteurs, qui s’avèrent être défavorablement connus de la justice, notamment pour des faits commis dans le secteur de Meaux. L’enquête révèle par ailleurs que les deux prostituées sont en réalité des mineures âgées de 15 et 17 ans.
Fort de ces éléments, le parquet de Meaux ouvre, le 23 janvier 2020, une procédure de flagrance pour proxénétisme aggravé. Le 28 janvier, une opération judiciaire d’envergure est lancée, permettant l’interpellation des six individus recherchés.
Au cours des perquisitions, les enquêteurs découvrent deux armes de poing, des munitions, des cagoules, des gants, des téléphones portables, un ordinateur et plus de 2 800 euros. Une saisie incidente de 440 grammes de cannabis est également réalisée à Meaux. Enfin, dans un squat situé à Nogent-sur-Oise, les militaires retrouvent huit autres prostituées, dont deux mineures belges.
À l’issue de leur garde à vue, les six individus interpellés ont été mis en examen et écroués.
Au regard de la gravité des faits et des éléments recueillis, une information judiciaire a été ouverte, le 30 janvier dernier, afin de poursuivre les investigations.
Source: gendinfo.fr / Crédit photo: © D.R.