Doudounes, vestes zippées, sneakers et t-shirts, à Montpellier, il y en avait pour tous les goûts ! Sauf que ce commerce de prêt-à-porter n’avait rien de légal. Depuis février 2020, trois jeunes de la région vendaient des vêtements et des accessoires de contrefaçon. Après une minutieuse enquête, les gendarmes ont fini par mettre un terme à cette activité. 

Contrefaçons en bande organisée. Il ne s’agit pas d’une nouvelle chanson du rappeur Jul et de ses comparses, mais bien d’un délit, dont se sont rendus coupables trois jeunes gens de la région montpelliéraine.

Ces derniers se sont fait repérer par les gendarmes du groupe cyber de la Section de recherches (S.R.) de Montpellier en septembre dernier. Ces spécialistes « forensic » détectent alors, grâce aux réseaux sociaux, d’importantes ventes suspectes de vêtements et d’accessoires de grandes marques de luxe et de sport.

Leurs investigations permettent d’identifier trois personnes, qui utiliseraient un box de stockage dans une société montpelliéraine comme showroom. Depuis ce local, des articles commandés sur Internet par des centaines de clients sont livrés dans toute la France via le réseau postal, et des clients y sont même reçus !

Deux tonnes écoulées en moins d’un an

Après plusieurs mois d’une minutieuse enquête, les gendarmes décident de stopper les malfaiteurs à l’occasion d’une livraison de marchandises contrefaites, le mardi 26 janvier. La descente se solde par l’interpellation en flagrant délit de deux hommes et d’une femme, tous trois âgés d’une vingtaine d’années.

L’enquête et les différentes auditions ont permis d’établir que pas moins de deux tonnes de contrefaçons ont ainsi été vendues par ce trio, et ce depuis février 2020. Lors de l’opération du 26 février, 210 kg de vêtements et d’accessoires contrefaits de grandes marques ont été saisis par les gendarmes.

Les mis en cause font l’objet d’une convocation par officier de police judiciaire devant le tribunal correctionnel de Montpellier, en juin prochain. Pour rappel, la détention de contrefaçons, comme la vente, constitue un délit, passible de sanctions pénales pouvant aller jusqu’à 300 000 euros d’amende et trois ans de prison.

Source: gendinfo.fr