Le gouvernement a présenté, le mardi 16 mars, la nouvelle carte d’identité. Elle remplacera progressivement le format actuel, qui date de 1995. Elle innove par son format, mais surtout par la sécurisation de ses données, grâce à la biométrie.

Le gouvernement a présenté le mardi 16 mars la nouvelle carte nationale d’identité. Elle sera mise en circulation dès le mois d’août, pour respecter la législation européenne. « C’est un titre d’identité moderne, pratique et sécurisé », se réjouissait la ministre en charge de la citoyenneté, Marlène Schiappa. Cette nouvelle carte, plus sûre grâce à la biométrie, permettra de mieux lutter contre les fraudes.

De la taille d’une carte bancaire, un format harmonisé avec celui des autres pays de l’Union européenne, cette nouvelle carte faite en polycarbonate et inscription laser sera produite à l’Imprimerie nationale à Douai (Nord), a indiqué le ministère de l’Intérieur, en amont d’un déplacement de Marlène Schiappa sur le site dans l’après-midi.

« Cette volonté de modernisation s’inscrit dans un cadre européen, l’ensemble des Etats membres de l’Union européenne s’étant engagés, par un règlement du Parlement européen et du Conseil de l’Europe à mettre en circulation un nouveau format de cartes d’identité au plus tard le 2 août 2021 »

Outre l’état-civil du titulaire, elle contiendra ses données biométriques, comme deux empreintes digitales ainsi que des éléments en relief pour les malvoyants.

« Les usagers ont également la possibilité d’indiquer deux adresses au verso pour les enfants en résidence alternée chez leurs parents »

Pensée pour mieux lutter contre l’usurpation d’identité, la carte intégrera une série de technologies comme un dispositif holographique de nouvelle génération, une puce sécurisée et une signature électronique, qui assure que la protection des données personnelles sera garantie.

Le document sera déployé progressivement dès les prochains jours dans des départements pilotes avant d’être généralisé à toute la France à compter du 2 août et sera valable 10 ans.

« L’usage de cette nouvelle carte nationale d’identité reste inchangé et peut également servir de titre de voyage, certains États (UE et hors UE), l’acceptant au même titre que le passeport »

Chaque année, plus de 33 000 Français sont victimes d’usurpations d’identité. En 2020, près de 9 000 personnes porteuses de faux papiers ont été interceptées, selon le ministère de l’Intérieur.

Source: gendinfo.fr