Recherché depuis la nuit du mardi 1er au mercredi 2 juin, pour le meurtre de son père et la tentative d’homicide sur sa mère, le suspect a été interpellé aujourd’hui, dans la matinée, par les gendarmes. 160 militaires étaient mobilisés pour le retrouver.
L’homme suspecté d’avoir tué son père et blessé sa mère, tous deux septuagénaires, à Saint-Just-d’Ardèche, dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 juin, a été contraint de se rendre aux gendarmes, ce matin, sur les coups de 11 h 30, sous l’effet du dispositif mis en place.
Alors qu’il sortait d’un champ pour traverser une route, l’individu a été surpris par une patrouille de gendarmes qui arrivait au même moment. « Lorsqu’il a vu le véhicule et que les gendarmes ont procédé aux injonctions, le suspect s’est immédiatement rendu, sans aucune opposition, ni résistance », précise le général de corps d’armée Laurent Tavel, commandant de la région de gendarmerie Auvergne-Rhône-Alpes.
Âgé de 37 ans et souffrant d’antécédents psychiatriques, l’individu aurait, pour une raison encore indéterminée, tué son père et grièvement blessé sa mère à coups de couteau, dans la nuit de mardi à mercredi, avant de prendre la fuite, potentiellement toujours armé d’un couteau.
Les faits se sont déroulés dans la maison familiale à Saint-Just-d’Ardèche vers minuit et demi. L’alerte a été donnée par la tante du mis en cause, qui habite dans une maison voisine et a entendu des cris.
Considéré comme très dangereux, il était activement recherché depuis une heure du matin par 160 militaires. Parmi eux, se trouvaient des effectifs de la compagnie du Teil, dont le Peloton de surveillance et d’intervention de gendarmerie (PSIG) et les enquêteurs de la brigade de recherches. Les militaires du groupement de l’Ardèche sont venus les renforcer, ainsi que ceux des groupements limitrophes de la Drôme et du Gard, des négociateurs régionaux, des moyens héliportés de la Section aérienne de gendarmerie (SAG) de Lyon et trois équipes cynophiles. Les Pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie (PSPG) de Cruas et de Tricastin sont également venus leur prêter main-forte, tout comme l’escadron de gendarmerie mobile de Chambéry et des militaires de l’escadron de Bourg-Saint-Andéol.
Grâce à la piste prise par l’un des chiens engagés sur les recherches et qui les menait vers la commune limitrophe de Saint-Marcel-d’Ardèche, les gendarmes du PSIG du Teil avaient été positionnés efficacement sur les axes de cette commune, permettant ainsi d’intercepter l’auteur qui se dissimulait de champ en champ.
La brigade de recherches de la compagnie du Teil est chargée de l’enquête.
Source: gendinfo.fr