Trois individus soupçonnés d’appartenir à un réseau international d’importation et de revente de cigarettes de contrebande ont été interpellés, le 5 septembre dernier, sur le parking du Vallon à Noyal-Chatillon (35) par la Section de Recherches (S.R.) de Rennes.
Ces interpellations interviennent dans le cadre d’une enquête confiée, depuis le 2 décembre 2020, par le parquet de Rennes aux gendarmes de la S.R. et aux enquêteurs des douanes judiciaires de Nantes.
Quand la cargaison part en fumée
Les surveillances engagées sur site au cours du week-end et la mobilisation d’une vingtaine de gendarmes, appuyés notamment par un hélicoptère de la gendarmerie, ainsi que de quatre enquêteurs douaniers, ont permis d’interrompre une opération de livraison et d‘interpeller trois personnes.
Parmi elles, deux hommes âgés d’une quarantaine d’années, issus de la communauté arménienne et résidant sur l’agglomération rennaise, commanditaires présumés, ainsi qu’un chauffeur routier polonais âgé d’une soixantaine d’années, chargé de la livraison de la marchandise au moyen d’un ensemble routier propriété d’une entreprise de transports polonaise.
Dans le cadre des perquisitions, près de 1 300 cartouches de cigarettes ont été découvertes dans le fourgon venu au contact du camion, tandis que 33 500 euros en espèces ont été retrouvés.
Les malfaiteurs grillent leurs dernières cartouches
L’enquête poursuivie le lendemain a donné lieu à l’interpellation d’une quatrième personne soupçonnée de tenir, à Cesson Sévigné (35), un point de revente au détail de cigarettes de contrebande. Les perquisitions menées en différents points ont permis de retrouver plus de 5000 euros en espèces et 200 autres cartouches présentées sous la même marque que celles découvertes dans le fourgon.
Les vérifications entreprises dans le temps des gardes à vue, auprès d’un groupe cigarettier dont le nom figurait sur les paquets, ont révélé que la totalité des cartouches découvertes étaient en fait issues de contrefaçons.
Déférés au parquet ce jour à l’issue de leur garde à vue, les trois principaux suspects (le chauffeur ayant été remis en liberté) seront convoqués devant le tribunal correctionnel le 3 février prochain. Encourant une peine de 10 ans d’emprisonnement, ils ont été placés en attendant sous contrôle judiciaire.
Source: gendinfo.fr
