Le 27 février 2018, la brigade numérique était créée ! Depuis, de très nombreux projets ont vu le jour et la petite plateforme est devenue en quatre ans un vecteur incontournable de communication et d’information entre la gendarmerie et la population. Œuvrant aujourd’hui sous le nom de « ma gendarmerie », la brigade numérique ne cesse d’innover.

C’est une brigade qui ne dort jamais. Un lieu qui n’a ni hall d’entrée, ni file d’attente, mais dans lequel les usagers peuvent, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, depuis la France comme de l’étranger, échanger en direct avec des gendarmes. Cet endroit, c’est la brigade numérique, aujourd’hui appelée « ma gendarmerie ».

Faciliter les échanges entre les usagers et les gendarmes

Créée il y a 4 ans, dans l’idée de faciliter les échanges entre les usagers et les gendarmes, « ma gendarmerie » permet, via le tchat, les réseaux sociaux (Twitter et Facebook), ou encore la Plateforme des violences sexuelles et sexistes (PVSS), de contacter directement des militaires, pour poser une question, avoir un renseignement, ou effectuer un signalement.

Derrière les écrans de cette plateforme virtuelle, se trouvent des femmes et des hommes bien réels et tous volontaires. Formés à l’écoute et à l’accompagnement des victimes, ils sont capables, à distance, d’évaluer la demande et de proposer une solution, ou de saisir, si besoin, les unités territoriales compétentes. Aujourd’hui, au sein de cette unité atypique basée à Rennes, ils sont 33 personnels à l’écoute chaque jour de la population, soit treize de plus que l’an dernier.

Plus de 600 000 signalements

En quatre ans, « ma gendarmerie » s’est imposée comme un vecteur de communication indispensable. Deux ans après sa création, l’unité avait traité 160 000 signalements. Aujourd’hui, les militaires ont passé le cap des 600 000. Une augmentation conséquente, due en partie aux habitudes des usagers, de plus en plus tournés vers le digital, mais aussi à la pandémie. Lors du premier confinement, la brigade numérique avait en effet permis aux usagers de continuer à échanger avec les gendarmes, tout en limitant les déplacements.

En quelques semaines, les sollicitations avaient été multipliées par dix, comme l’indiquait, au mois de mars 2020, le capitaine Patrice Georget, ancien commandant de la BNUM, à l’AFP. Parmi les signalements, ceux pour violences intra-familiales avaient explosé, passant de cinq ou six avant le confinement à une vingtaine par jour.

Aujourd’hui, la situation s’est apaisée et le spectre des confinements s’éloigne doucement. Mais les sollicitations reçues par « ma gendarmerie » ne diminuent pas, preuve qu’en quatre ans, les utilisateurs se sont totalement approprié cet outil, développé pour la population par les gendarmes.

Source: gendinfo.fr