Le commandement de la gendarmerie pour les missions extérieures a reçu cette semaine la visite du colonel commandant le Centre d’excellence de l’OTAN pour la police de stabilisation. L’occasion de réaffirmer les liens qui unissent les deux entités et de densifier la coopération entre elles autour de dossiers communs.

Ce lundi 28 février, le général Francis Paccagnini, commandant la Gendarmerie pour les Missions Extérieures (CGMEx), a reçu, à Arcueil, le colonel Giuseppe De Magistris, commandant le Centre d’Excellence de l’OTAN pour la Police de Stabilisation (NSPCoE), basé à Vicenza, en Italie.

Après un accueil officiel en présence du lieutenant-colonel Antonio Sergi, officier de liaison du corps des carabiniers italiens auprès de la direction des opérations et de l’emploi, le général Paccagnini et le colonel De Magistris ont longuement échangé sur la thématique de la police de stabilisation, avec la participation de la colonelle Christine Bouffière, chef du bureau des partenariats extérieurs du CGMEx.

Le NSPCoE, dont les effectifs sont fournis par neuf nations, dont la France, par le biais d’un officier inséré, est le centre d’expertise qui propose à l’OTAN le développement de la doctrine et des formations en matière de police de stabilisation.

Rappelons que la police de stabilisation (stability policing) est la 5fonction de la police militaire, au côté des quatre fonctions d’appui à la force (aide à la mobilité, détention, sécurité et police de la force). Elle peut être exercée par des unités de police militaire (M.P.), mais, surtout, en premier lieu, par des forces de type gendarmerie (GTF), légitimées par la nature hybride des conflits modernes.

Les échanges fructueux ont permis de réaffirmer les liens qui unissent le NSPCoE et le CGMEx et de densifier la coopération entre les deux entités autour de dossiers tels que le concept de police de stabilisation ou le projet de rédaction d’un manuel dans ce domaine à destination des membres de l’OTAN, mais aussi de la société civile.

Source: gendinfo.fr