Dans un communiqué publié le 2 septembre, la Direction générale de l’armement (DGA) a annoncé avoir commandé un nouveau patrouilleur pour la gendarmerie maritime. Grâce au marché passé, cinq autres devraient également être commandés dans les années à venir.
Actuellement armée de cinq patrouilleurs, basés à Cherbourg, Lorient, Toulon, Pointe-à-Pitre et Papeete, la gendarmerie maritime verra sa flotte se moderniser au cours des prochaines années, grâce au marché passé entre la Direction générale de l’armement (DGA) et le groupement d’entreprise SOCARENAM et CNN MCO, le 12 août dernier. D’un montant maximum de 110 millions d’euros, celui-ci prévoit en effet la production de six patrouilleurs ainsi que leur maintien en condition opérationnelle.
Ces patrouilleurs polyvalents, d’une longueur de 46 mètres et pouvant atteindre une vitesse de 21 nœuds, pourront accueillir jusqu’à 25 personnes, dont les 15 membres de l’équipage. En mesure de naviguer 180 jours par an, ils permettront à la gendarmerie maritime d’effectuer des missions de 7 jours avec 15 personnes à bord, sans ravitaillement. Ils seront également dotés d’une embarcation rapide allant jusqu’à 40 nœuds, permettant ainsi l’envoi d’une équipe de contrôle à bord des navires à la mer. Leur armement sera constitué de fusils-mitrailleurs MAG58 et d’une mitrailleuse de 12,7 mm. Ils seront également les premiers bâtiments de la Marine nationale à disposer de systèmes de traitement des fumées, réduisant leur taux d’émission d’oxyde d’azote.
Un équipement en cohérence avec l’emploi de la gendarmerie maritime ! Ces nouveaux bâtiments sont destinés à remplir les missions de sauvegarde maritime, à savoir défense maritime du territoire et d’action de l’État en mer (sûreté maritime, police des pêches, renseignement d’intérêt maritime et d’ordre public, détention des flux migratoires).
La livraison du premier patrouilleur, construit à Boulogne-sur-Mer, est prévue à Cherbourg au second semestre 2024. Les cinq autres seront à destination de Cherbourg, Lorient, Toulon, Pointe-à-Pitre et Papeete.
Source: gendinfo.fr