Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les facteurs environnementaux sont responsables de près de 20% de la mortalité en Europe. Le plan national santé environnement a pour objectif d’agir sur l’environnement et la santé en limitant les expositions et les risques pour l’homme, l’animal et les écosystèmes.

Conformément à l’article L. 1311-6 du code de la santé publique,(nouvelle fenêtre) un plan national santé environnement (PNSE) est élaboré tous les cinq ans.

Près d’un an après le début du quatrième plan national santé environnement 2021-2025 (PNSE 4), les ministères chargés de l’écologie et de la santé publient le premier rapport d’avancement du plan.

Un plan d’action sur cinq ans

Ce plan national poursuit quatre grands objectifs :

  • permettre à chacun d’être mieux informé et d’agir pour protéger sa santé et celle de son environnement grâce à des outils simples et accessibles ;
  • réduire les expositions environnementales affectant la santé et les écosystèmes (pollution de l’air et des sols, ondes électromagnétiques, lumière artificielle, nanomatériaux, qualité de l’air intérieur…) ;
  • mieux impliquer les collectivités afin que la santé environnement se décline dans tous les territoires, au plus près des besoins de chacun ;
  • mieux connaître les expositions tout au long de la vie et comprendre les effets des pollutions de l’environnement sur la santé.

Les premières concrétisations

98% des actions prévues sont déjà lancées. 76 millions d’euros ont été investis sur un budget prévisionnel de 177 millions d’euros sur cinq ans.

Un an après le lancement du plan, on peut déjà signaler d’importantes réalisations, notamment :

  • le déploiement de Recosantéservice numérique qui permet de mieux connaître la qualité de son environnement (qualité de l’air extérieur, risque allergique aux pollens, qualité des eaux de baignade…) et les bons gestes à adopter ;
  • la réhabilitation d’environ 450 hectares de friches polluées (à travers le « fonds friches« ) permettant de garantir un nouvel usage (logements, activité économique, renaturation…) ;
  • la publication d’un livret, réalisé par le Cerema avec la participation de plusieurs associations de représentants d’élus, visant à inciter chaque collectivité à s’engager en matière de santé-environnement ;
  • la création d’un espace commun de partage des données environnementales, le Green Data For Health, pour alimenter la recherche et l’expertise indépendante et permettre des liens avec des données de santé. Cet espace a déjà permis la mise en ligne d’un catalogue contenant 129 bases de données environnementales et la création d’une communauté de recherche de la donnée publique en santé-environnement.

Source: vie-publique.fr