Ce vendredi 27 janvier, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, s’est rendu à la Société protectrice des animaux (SPA) de Chamarande, dans l’Essonne. Il était accompagné pour l’occasion de Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ainsi que du général d’armée Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie nationale.
En 2021, une loi contre la maltraitance animale a été promulguée. Afin de poursuivre le travail de fond pour lutter contre les actes de cruauté envers les animaux, une convention a été signée ce 27 janvier, entre le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et la SPA, à l’occasion d’un déplacement ministériel à Chamarande, sur l’un des sites de l’association.
Cette visite a également été l’occasion de présenter le plan de lutte du gouvernement contre ces sévices, et sa déclinaison concrète pour les services de gendarmerie et de police.
Le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer est ainsi revenu sur la création d’une division nationale d’enquête dédiée à la lutte contre les violences faites aux animaux, qui a vocation à traiter les cas les plus graves et techniques. Ces enquêteurs seront rattachés à l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique.
Gérald Darmanin a par ailleurs annoncé la mise en place de référents au sein des unités territoriales : « J’ai décidé de mettre en place de nouveaux moyens exceptionnels : dans chaque commissariat et brigade de gendarmerie, un référent sera nommé pour prendre les plaintes et enquêter sur ces violences insupportables. » Ces référents, au nombre de 4 000 au sein de la gendarmerie et de la police nationales, « seront en lien avec les services vétérinaires de l’État et les associations de protection animale », a-t-il précisé.
Source: gendinfo.fr