Une enquête menée par la Brigade de recherches (B.R.) de Limoges a permis l’interpellation, le 20 mars 2023, d’un individu soupçonné d’avoir commis 25 faits de vols de câbles aériens téléphoniques, pour un préjudice d’environ 64 000 euros.
Le mode opératoire était toujours le même. Les lignes ciblées sont celles supportées par des poteaux en bois de moindre consistance. Ces derniers sont soit cassés, soit arrachés. Une fois au sol, les câbles sont coupés en sections de plusieurs centaines de mètres.
À partir du mois de novembre 2022, plusieurs vols de câbles aériens téléphoniques sont ainsi constatés en Haute-Vienne, mais aussi dans les départements de la Charente, de la Creuse, de la Dordogne, de l’Indre et du Lot. Plusieurs communes sont touchées de manière récurrente, comme Videix (87), Lourdoueix-Saint-Pierre (23) et Lignerolles (36).
Les investigations minutieuses, menées par la Brigade de recherches (B.R.) de Limoges, notamment les opérations de gendarmerie scientifique et les investigations techniques, complétées par des surveillances, permettent d’identifier un individu défavorablement connu de la justice.
Les enquêteurs répertorient, au total, 25 faits commis entre le 21 février 2022 et le 9 mars 2023, pour un préjudice d’environ 64 000 euros. En effet, en raison d’un prix qui se négocie entre 6 et 9 euros le kilo, et d’une demande en forte hausse, le trafic du cuivre est devenu très lucratif.
Des vols qui peuvent avoir de graves conséquences
Bien qu’ils ne représentent aujourd’hui que 1,14 % de la totalité des atteintes aux biens, ces vols ont des répercussions sur la vie des Français, notamment des coupures d’électricité, de téléphone, d’éclairage public ou encore de sécurité incendie, qui peuvent avoir de graves conséquences.
Afin de mettre un terme aux agissements de cet individu, une opération judiciaire est déclenchée le 20 mars 2023. Le malfaiteur est interpellé et les outils utilisés pour commettre ses méfaits (pinces coupantes, pinces pour dénuder les câbles, etc.) sont retrouvés lors des perquisitions. Trois véhicules sont également saisis. Les investigations financières confirment plus d’une dizaine de transactions, représentant plus de trois tonnes de cuivre, avec un ferrailleur implanté en Belgique.
Le mis en cause a été déféré au Tribunal judiciaire de Limoges le 22 mars 2023, et placé en détention provisoire dans l’attente de son procès, prévu le 17 mai 2023.
Source: gendinfo.fr