Huit hommes interpellés par l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI) et d’autres services de police ont été mis en examen pour des attaques de distributeurs de billets le long de la frontière française est.

Au petit matin du 6 septembre 2024, treize individus sont interpellés après une attaque de Distributeur automatique de billets (DAB). Ces treize membres d’un Groupe criminel organisé (GCO) néerlandais en ont fait leur spécialité, utilisant des explosifs pour extraire l’argent et le dérober. Ils sont suspectés d’avoir commis des faits en Allemagne, en France et en Suisse, en traversant les différentes frontières de nuit.
L’enquête, confiée à l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI), en co-saisine avec les Divisions de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) de Strasbourg et de Besançon, et l’appui de la Brigade de recherches et d’intervention (BRI) de Strasbourg et du Groupe observation surveillance (GOS) de l’OCLDI, entre dans le cadre d’une commission rogatoire du juge d’instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Nancy.

Plusieurs mois d’enquête

Afin de porter un coup d’arrêt aux agissements de ces malfaiteurs, pendant plusieurs mois, les enquêteurs français ont largement échangé et collaboré non seulement entre eux, mais aussi avec les services de police allemands, tels que le LKA Bade Wurtemberg et l’Office fédéral de la police suisse (FEDPOL). Les autorités judiciaires de ces trois pays se sont aussi coordonnées afin d’aboutir à ce résultat.
Outre l’utilisation des modes d’investigations classiques, les enquêteurs ont employé de nombreuses techniques spéciales d’enquête, couplées à des surveillances de jour comme de nuit, ce qui leur a permis de mettre en évidence les activités illégales de ce GCO.
À l’issue de leurs gardes à vue, huit hommes, âgés de 21 à 28 ans, de nationalité française, néerlandaise et tchétchène, ont été présentés au juge d’instruction, qui les a mis en examen. Si l’un d’entre eux est placé sous contrôle judiciaire, les sept autres sont placés en détention provisoire en attendant leur jugement.
Les investigations se poursuivent en France, en Allemagne et en Suisse afin de déterminer précisément le rôle de chacun des mis en examen.

Source: gendinfo.fr