Ce jeudi 23 janvier 2025, dans la cour d’honneur de l’Hôtel de Beauvau, à Paris, s’est déroulée une cérémonie en hommage aux « Justes parmi les nations » du ministère de l’Intérieur. Pour mémoire, dix-neuf des Justes français étaient des gendarmes.
En 1953, la Knesset (parlement d’Israël), en même temps qu’elle créait à Jérusalem le mémorial de Yad Vashem consacré aux victimes de la Shoah, décida d’honorer « les Justes parmi les nations ». Il s’agit de la plus haute distinction civile décernée par l’État hébreu à des personnes non juives qui, au péril de leur vie, ont aidé des Juifs persécutés par l’occupant nazi.
Le titre de Juste est décerné, au nom de l’État d’Israël, par le mémorial de Yad Vashem. Leurs noms sont inscrits sur le mur d’honneur du Jardin des « Justes parmi les Nations », au sein du mémorial à Jérusalem.
Jeudi 23 janvier 2025, dans la cour d’honneur de l’Hôtel de Beauvau, à Paris, s’est déroulée une cérémonie en hommage aux « Justes parmi les nations » du ministère de l’Intérieur.
Au 1er janvier 2022, on compte dix-neuf gendarmes qui ont été honorés de ce titre :
• Pierre André (1904-1959), maréchal des logis-chef à la brigade de gendarmerie de Toucy (Yonne) ;
• Maurice Berger (1901-1945), capitaine de gendarmerie, commandant la section de Riom (Puy-de-Dôme) ;
• Alphée Bonnaud (1903-1975), adjudant-chef, commandant la brigade de gendarmerie de Chauvigny (Vienne)
• Louis Brisolier (1908-1996), gendarme affecté au groupe de réserve motorisé au Fort de Montrouge (Hauts-de-Seine) ;
• Marcellin Cazals (1905-2001), maréchal des logis-chef commandant la brigade de gendarmerie de Malzieu-Ville (Lozère) ;
• Nicolas Dupont (1900-1945), sous-lieutenant de gendarmerie à la section de gendarmerie d’Annecy (Haute-Savoie), déporté à Neuenagmme ;
• Fernand Farsac (1902-1964), adjudant-chef de la brigade de gendarmerie de Lautrec (Tarn) ;
• Fernand Florens (1918-1978), gendarme affecté à la brigade de Saint-Étienne-de-Tinée (Alpes-Maritimes) ;
• Joseph Fougère (1910-1964), gendarme affecté à la brigade de Saint-Martin-de-Vésubie (Alpes-Maritimes) ;
• Léopold Gaillard (1904-1962), adjudant commandant la brigade du canton de Rebais (Seine-et-Marne) ;
• Louis Gueusquin (1902-1977), adjudant-chef, commandant la brigade de gendarmerie de Saint-Genis-Laval (Rhône) ;
• Honoré Haessler (1894-1966), gendarme à la brigade de Solignac (Haute-Vienne) ;
• Hubert Landes (1905-1982), commandant de la brigade de Vabre (Tarn) ;
• Jules Mangon (1912-1973), maréchal des logis-chef, affecté à la brigade de Saint-Martin-de-Vésubie (Alpes-Maritimes) ;
• André Martin (1912-1998), gendarme à Annot (Alpes-de-Haute-Provence) ;
• Camille Mathieu (1915-2017), garde mobile affecté à la garde du camp de Drancy (Seine-Saint-Denis) ;
• Étienne Roch (1907-1991), officier de gendarmerie, commandant le point de contrôle frontalier de Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle) ;
• Georges Rouquet (1897-1972), garde républicain, Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) ;
• Camille Thibault (1901-2004), gendarme, chef à la brigade de Pleumartin (Vienne).
Source: gendinfo.fr