Un test salivaire pour détecter l’endométriose est désormais pris en charge par la Sécurité sociale : l’Endotest® dans le cadre d’une étude dont la promotion est assurée par la société Ziwing. C’est ce qu’indique un arrêté publié au Journal officiel le 11 février 2025. Cette avancée marque une étape importante dans la lutte contre cette maladie gynécologique inflammatoire qui touche environ 1 femme sur 10 en France.
Disponibilité et accessibilité
Le test salivaire, développé par la société française Ziwig, est actuellement disponible dans 80 hôpitaux à travers le pays. La Haute Autorité de santé a reconnu l’intérêt de ce test et a émis un avis favorable à sa prise en charge dans le cadre du forfait innovation.
À savoir
Le forfait innovation consiste en une prise en charge précoce et dérogatoire des dispositifs médicaux et des actes innovants, conditionnée à la réalisation d’études cliniques et éventuellement médico-économique permettant de fournir les données manquantes.
Informations pratiques
Pour bénéficier de ce test, les patientes, âgées de plus de 18 ans, doivent se rendre dans l’un des 80 hôpitaux participants à l’étude. Le test est non invasif et fournit des résultats en une dizaine de jours, permettant un diagnostic rapide avant même que l’endométriose ne soit visible par imagerie. Ce nouveau dispositif vise à réduire l’errance diagnostique, qui peut actuellement durer entre 7 et 10 ans.
À savoir
La liste des établissements de santé pour lesquels l’assurance maladie prend en charge le forfait est précisée en annexe de l’arrêté du 6 février 2025.
Montant du forfait de prise en charge
Le montant du forfait de prise en charge par patient du dispositif médical Endotest®, incluant la prise en charge de l’acte et les frais d’hospitalisation associés, est de 839 €. Le cas échéant, les praticiens exerçant à titre libéral négocient la facturation de leurs honoraires avec les établissements de santé.
À noter
Le dispositif médical Endotest®, utilisé pour le diagnostic de l’endométriose, sera pris en charge financièrement pendant une période de 3 ans à partir du lancement de l’étude auprès des patientes.
Attention
Le nombre total de patientes susceptibles de bénéficier de la prise en charge est fixé à 25 000, dont 2 500 patientes au titre de l’étude et 22 500 patientes supplémentaires non incluses dans l’étude.
Source: service-public.fr