Ce samedi 20 septembre 2025, le cortège de la “Manif’ du Futur” a rassemblé environ 700 participants à Bure, dans la Meuse. Si la manifestation officielle s’est déroulée pacifiquement sur l’itinéraire autorisé, elle a néanmoins été marquée par la présence d’environ 200 individus radicaux, vêtus de noir et encagoulés, qui ont cherché l’affrontement avec les forces de l’ordre. La réponse des gendarmes a permis de contenir ces violences et de protéger les sites sensibles, tout en assurant la sécurité des habitants.
Depuis plus de vingt ans, le projet Cigéo d’enfouissement de déchets radioactifs à Bure, dans la Meuse, fait l’objet d’une contestation portée par des associations, des collectifs citoyens mais aussi par des mouvances radicales violentes.
Face aux inquiétudes suscitées par la “Manif’ du Futur” prévue ce samedi 20 septembre 2025, notamment en raison du risque de sabotages et d’intrusions sur des infrastructures sensibles, la gendarmerie nationale s’est pleinement mobilisée, déployant un dispositif adapté à la menace et au large périmètre à protéger. 920 gendarmes ont ainsi été engagés, dont 560 gendarmes mobiles et 330 gendarmes départementaux. En complément, des opérations de contrôle des flux menées dans la Meuse et la Haute-Marne ont permis de saisir des armes, dont des sabres japonais, ainsi que du matériel dangereux.
Le cortège autorisé, rassemblant finalement environ 700 participants, a débuté vers 15 heures, sous la vigilance des gendarmes veillant au respect du tracé et des zones d’exclusion définies. Toutefois, en marge de ce défilé pacifique, environ 200 individus radicaux, de type black blocs, vêtus de noir et masqués, se sont rapidement détachés pour cibler les forces de l’ordre avec des projectiles et des cocktails Molotov.
