Les investigations menées par les militaires de la Brigade territoriale autonome (BTA) de Graveson, dans les Bouches-du-Rhône, ont conduit à l’interpellation, mardi 14 octobre 2025, de trois individus qui réalisaient des livraisons de produits stupéfiants à domicile.
En février 2025, à partir d’un renseignement, les gendarmes de la Brigade territoriale autonome (BTA) de Graveson, dans les Bouches-du-Rhône, initient une enquête sur un individu suspecté de revendre des stupéfiants sur sa commune de résidence et aux alentours.
Le 14 juillet 2025, une patrouille de la BTA prend en compte un véhicule au comportement suspect. Le conducteur refuse d’obtempérer et est finalement arrêté par les gendarmes, qui découvrent dans l’habitacle des produits stupéfiants conditionnés pour être revendus. L’homme est placé en garde à vue et auditionné sur les infractions routières et la détention de ces produits. Il s’avère qu’il s’agit du même individu soupçonné initialement de trafic. Il est laissé libre afin, avec les nouveaux éléments recueillis, de poursuivre discrètement l’enquête sur son activité et ses connexions.
Les investigations vont ainsi permettre d’identifier deux autres protagonistes et de mettre en évidence une organisation structurée réalisant des livraisons de produits stupéfiants à domicile.
Sous la direction du parquet de Tarascon, une opération judiciaire est conduite mardi 14 octobre 2025 par les militaires de la BTA de Graveson, épaulés par la Brigade de recherches (B.R.) d’Arles et les Pelotons de surveillance et d’intervention de gendarmerie (PSIG) d’Arles et de Châteaurenard, avec le concours d’une équipe cynophile du Groupe d’investigations cynophile de Salon-de-Provence, ainsi que le renfort d’un binôme de la BTA de Châteaurenard pour les gardes à vue.
Les perquisitions menées ont permis de réaliser des saisies importantes de produits stupéfiants et d’armes : 1,2 kg de cocaïne, 4,4 kg de résine et 2,9 kg d’herbe de cannabis, 1 200 cachets et 30 g d’ecstasy, 4 580 € en numéraire, plusieurs véhicules, huit armes à feu (armes d’épaule, dont un fusil de type Kalashnikov et de poing) et près de 300 munitions.
Les trois mis en cause ont été déférés le 17 octobre 2025 devant le parquet de Tarascon qui a saisi le tribunal correctionnel, selon la procédure de comparution immédiate. Le tribunal a ordonné leur placement en détention provisoire dans l’attente de leur jugement fixé au 5 décembre prochain.
Source: gendinfo.fr