À la fois spéléologues et enquêteurs, les gendarmes du Groupe spéléo de la gendarmerie nationale (GSGN) interviennent en assistance technique notamment concernant la recherche de personnes disparues, ou dans le cadre de sauvetage, dans des milieux souterrains naturels (grottes), ou artificiels (égouts, catacombes, puits…) qui nécessitent des techniques spéléos. Immersion avec ces passionnés, le temps d’un exercice.

Le 20 octobre dernier, le Spéléo secours Français (SSF), en lien avec le GSGN, a organisé un exercice de secours de grande ampleur au cœur du plateau du Vercors. Un terrain de jeu idéal pour un entraînement commun. L’occasion pour le GSGN de mettre à profit leur double casquette enquêteurs-secouristes.

Adeptes du travail en milieu confiné, ces gendarmes, grâce à leur maîtrise des techniques de cordes, sont en mesure de progresser dans les endroits difficiles d’accès, pour répondre à des demandes judiciaires, administratives ou de secours et d’y effectuer les constatations nécessaires.

Ce jour-là, le scénario est le suivant : une personne est partie faire de la spéléologie et n’est toujours pas rentrée. Ses proches sont inquiets. Un poste de commandement des secours est mis en place et plusieurs équipes, constituées de secouristes du SSF et de gendarmes du GSGN sont réparties dans les différentes grottes des alentours à la recherche de la victime.

Selon quelques secouristes, la victime serait au fond d’une grotte avec un puits de 40 mètres. Les uns après les autres, les secouristes se laissent glisser à l’aide d’un descendeur le long des cordes. « Clé », « demi-clé », et autres nœuds… à cette profondeur leur technicité est la seule garante de leur sécurité.

Les membres de l’équipe mettent en commun leurs connaissances techniques afin de définir une stratégie d’évacuation. Après avoir effectué les constatations judiciaires d’usage, les gendarmes du GSGN participent à l’extraction de la victime.

Source: GENDCOM / Crédits photos: © D.R.