Seulement 24 heures après les faits, l’individu recherché pour avoir tué sa compagne à la Croix-de-la-Rochette en Savoie, a été interpellé par la gendarmerie. Un résultat extrêmement rapide, fruit d’une importante mobilisation et d’un travail coordonné entre les différentes forces de gendarmerie.

Ce vendredi 1er septembre, aux alentours de 10 heures, l’individu soupçonné d’avoir assassiné son ex-compagne, une policière hors-service au moment des faits, a été interpellé. La pression imposée par les gendarmes déployés sur cette opération a permis de le débusquer dans les hauteurs d’Arvillard, à côté d’un temple bouddhiste.

Un homme violent et dangereux

Ce drame débute ce jeudi 31 août, dans la commune de la Croix-de-la-Rochette, au sud de Chambéry. Alors qu’elle se trouve en pleine rue avec son fils de trois ans, aux alentours de 9 heures du matin, une femme, policière de 42 ans hors service, est violemment assassinée par un individu, rapidement identifié : il s’agit de son ex-compagnon, un homme d’une soixantaine d’années déjà connu pour des faits de violence.

Immédiatement alertés, les gendarmes de la Brigade territoriale autonome (BTA) de Valgelon-la-Rochette arrivent en quelques minutes seulement sur les lieux. Au vu de la violence et de la gravité des faits, des renforts sont immédiatement demandés. Alors qu’un bouclage est réalisé autour de la zone pour quadriller le périmètre, des moyens spéciaux d’intervention et d’investigation sont engagés. L’individu est considéré comme extrêmement violent, dangereux et armé.

168 gendarmes mobilisés

Alors que des gendarmes de la Maison de protection des familles (MPF) du Groupement de gendarmerie départementale (GGD) de la Savoie sont appelés pour prendre en charge les enfants de la victime, un dispositif conséquent est mis en place pour retrouver l’homme. Au niveau régional, le contrôle de zone est assuré par les gendarmes des Escadrons départementaux de sécurité routière (EDSR) de Savoie et des départements limitrophes (Isère et Haute-Savoie).

Plus proche de la zone où s’est déroulé le drame, le travail des militaires du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) et des brigades de la Compagnie de gendarmerie départementale (CGD) de Chambéry est complété par celui d’unités spécialisées.

Dans les airs, ces gendarmes sont ceux de la Section aérienne de gendarmerie (SAG) de Modane. Appuyés par des personnels du Peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) de la même ville, ils survolent ce territoire montagneux, escarpé et boisé pour tenter de localiser le suspect. Durant ces 24 heures de recherches réalisées de jour comme de nuit grâce aux caméras thermiques, une dizaine de gendarmes, répartis dans cinq hélicoptères parmi lesquels deux EC-145, vont quadriller la zone.
Au sol, des équipes cynophiles avec des chiens Saint-Hubert spécialisés dans la recherche de personnes, sont engagées.

L’antenne GIGN de Dijon, déployée pendant la nuit sur place, est renforcée par le GIGN central, venu directement de Satory.
Au plus fort de l’engagement, plus de 160 militaires de la gendarmerie nationale seront mobilisés.

Une pression exercée sur terre et dans les airs

La pression exercée par ce dispositif, aussi bien dans les airs que sur terre, va permettre de « fixer » le suspect, c’est à dire le contraindre à rester dans la zone, et faciliter sa localisation. Ce vendredi 1er septembre peu après 10 heures, alors que le GIGN se rapproche et que l’étau se referme doucement sur lui, l’individu est ainsi débusqué par des gendarmes du PSIG de Chambéry dans la zone d’intérêt située dans la chaîne de Belledonne, à 800 mètres d’altitude, à proximité d’un centre bouddhiste.

Interpellé sans violence, il a été remis aux enquêteurs de la Section de recherches (S.R.) de Chambéry, en charge de l’enquête ouverte pour assassinat, et immédiatement placé en garde à vue. Les investigations qui vont se poursuivre devraient permettre de faire toute la lumière sur les raisons qui ont poussé cet homme à tuer sauvagement son ancienne compagne.

Source: gendinfo.fr