Le 26 mars 2024, dix individus sont interpellés et placés en garde à vue par les gendarmes de Quimper, portant un coup d’arrêt à un trafic de stupéfiants local.

Tout commence grâce à une perquisition réalisée par la Brigade territoriale autonome (BTA) de Douarnenez, dans le Finistère, à la suite d’un vol de véhicule. À cette occasion, les gendarmes saisissent 23 grammes de cocaïne et un caillou de crack. Si les quantités sont faibles, elles permettent néanmoins l’ouverture d’une procédure dite incidente, sous la direction du Parquet de Quimper. Les enquêteurs du groupe de lutte contre les stupéfiants de la compagnie de Quimper entament leurs investigations et prouvent rapidement l’existence d’un trafic de stupéfiants entre Quimper et Douarnenez.

L’opération judiciaire visant à y mettre fin est déclenchée le 26 mars 2024, sous l’égide du groupe de lutte contre les stupéfiants, avec le renfort des gendarmes de Châteaulin, de Quimperlé, ainsi que des équipes cynophiles de la gendarmerie maritime et de la police nationale.

Dix personnes sont interpellées à Quimper, Douarnenez, Telgruc-sur-Mer ainsi qu’à Saint-Yvi, puis placées en garde à vue. Au cours des perquisitions, près d’un kilo de drogues de tous types est saisi par les militaires : héroïne, résine de cannabis, branche de cannabis, cocaïne, ecstasy, herbe de cannabis, crack, ainsi que quelques plants de cannabis et 7 356 euros en numéraire. Des appareils multimédias sont par ailleurs placés sous scellés.

Outre les dix placements en garde à vue, les gendarmes auditionnent 22 consommateurs pendant l’opération.

Six détentions provisoires

Le 29 mars 2024, huit des individus placés en garde à vue sont présentés au procureur de la République de Quimper. Six d’entre eux sont incarcérés dans l’attente de leur jugement devant le tribunal correctionnel. Les quatre autres, également poursuivis, restent en liberté. 21 des consommateurs entendus se sont vu notifier une ordonnance pénale et le dernier une convocation pénale.

Source: gendinfo.fr