Le jeudi 27 juin, au petit matin, le GIGN interceptait sur l’autoroute A9, à hauteur de Narbonne, un convoi de deux véhicules venant d’Espagne et se dirigeant vers Nîmes.
4 personnes étaient interpellées et trois valises marocaines contenant de la résine de cannabis étaient découvertes.

Cette action opérationnelle a été conduite par la section de recherches (SR) de Nîmes, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte au pôle criminel du Tribunal de Grande Instance de Nîmes pour les infractions d’acquisition, importation, offre ou cession, transport et détention de stupéfiants, association de malfaiteurs et blanchiment.

En suivant, 4 autres personnes étaient interpellées par l’antenne-GIGN d’Orange et les pelotons de surveillance et d’intervention d’Alès et de Saint-Hippolyte-du-Fort, en plusieurs points du chef-lieu du Gard.
A l’issue des gardes à vue, 5 personnes ont été présentées au magistrat instructeur, mis en examen puis placées en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention. Elle étaient toutes déjà connues pour des infractions à la législation sur les stupéfiants.

Les perquisitions ont permis de saisir :
– 108 Kg de résine de cannabis
– plus de 11 000 € en espèces
– un quad d’une valeur de 9 000 € au titre des avoirs criminels.

La SR de Nîmes avait initié au début de l’année 2019 une enquête sur les agissements d’un groupe d’hommes ayant des intérêts dans le quartier des Jonquilles à Nîmes. Rapidement, leur activité à Nîmes et leurs fréquents voyages en Espagne étaient mis en évidence.
Grâce au soutien des unités départementales et régionales spécialisées en observation-surveillance, au concours de la SR de Montpellier et à l’engagement des 4 groupements de gendarmerie départementale de la région Languedoc-Roussillon ayant une compétence sur l’A9 (compagnies de Nîmes et Vauvert pour le groupement du Gard), la SR de Nîmes a pu s’appuyer sur la complémentarité des moyens de la gendarmerie nationale pour mener à bien cette enquête.

Le réseau démantelé suite à cette intervention alimentait en produits stupéfiants plusieurs quartiers de Nîmes, par de la vente directe à partir d’un commerce, ou par des réseaux de distribution plus novateurs.

Source: Gendarmerie du Gard / Crédit photo: © D.R.